Conférence Semons la Biodiversité Nous sommes ce que nous semons

jeudi 5 mars 2009 , par Co dans VIDEOS DE TV BRUITS


avec Guy Kastler et Daniel Coutarel

A l’initiative des amis du monde Diplomatique, d’Attac Toulouse, des Amis de la Terre Midi-Pyrénées et du collectif anti-OGM31, une réunion débat sur Semons la Biodiversité
Nous sommes ce que nous semons
a eut lieu le jeudi 19 février à 20h30 à la salle du Sénéchal de Toulouse.

Etait invité Guy Kastler, délégué général du Réseau Semences Paysannes, chargé de mission à Nature & Progrès.
et Daniel Coutarel, paysan meunier et éleveur de brebis.

1ère partie Guy Kastler Semences paysannes et sélection semencière

Qu’est-ce que la biodiversité ? Comment les paysans l’ont utilisée jusqu’à l’arrivée du marché des semences.

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2ème partie Guy Kastler Les lois sur les semences

La France, pionnière dans le domaine, suivi par l’Europe ont depuis le début du 20ème siècle réglementé l’accés aux semences pas forcément dans l’intéret des paysans.

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3ème partie Guy Kastler Les nouvelles semences génétiquement modifiées

Les mutations incitées proviennent d’une technologie assez ancienne qui permet de créer des nouvelles graines par rayonnement intensif ou choc chimique important. Le séquençage génétique permet aujourd’hui de tirer profit de cette technologie et de pouvoir commercialiser ces "inventions". Celles-ci ne sont pourtant pas reconnus comme des organismes génétiquement modifiés.

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4ème partie Daniel Coutarel Témoignage sur son expèrience

Daniel Coutarel nous parle des semences et nous explique comment pour lui se décline concrètement la pratique des semences paysannes et de l’agroécologie.

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Réseau des Semences Paysannes : www.semencespaysannes.org,

Collectif "Semons la Biodiversité" : http://www.semonslabiodiversite.org/.

Plus d’info sur : http://www.ogm31.org/

LES DROITS COLLECTIFS DES PAYSANS, DES JARDINIERS ET DES COMMUNAUTES CONTRE LES DROITS DE PROPRIETE INTELLECTUELLE

Un bien commun peut-il avoir un propriétaire ? Existe-t-il une forme équitable de propriété intellectuelle du vivant ? Le Certificat d’Obtention Végétale en serait-il le modèle ? Les semences sont-elles un « patrimoine commun de l’humanité » ? Peut-on réduire la biodiversité à des catalogues ou la bio à des normes industrielles ?Devons-nous revendiquer des « semences libres » de toute entrave à leur commercialisation ? Le progrès scientifique est-il bon en soi, en dehors du cadre juridique qui le gouverne ? Ces questions traversent le mouvement social, souvent de manière passionnelle, sans avoir encore trouvé de réponses consensuelles. Le but de cette réunion/débat est d’apporter une touche d’éclairage sur les Semences Paysannes mais aussi sur le système semencier formel en passe de conquérir la planète et dont la France est le pays « inventeur ».

Si les états trahissent leur mission de service public en autorisant la confiscation et la destruction de la biodiversité, il devient urgent de vider les banques pour reconstruire dans tous les champs du monde des collections vivantes et des maisons populaires de la semence sous la responsabilité directe de la société civile.

Il ne s’agit pas de revenir à l’agriculture de nos grands parents, même si leurs semences sont la meilleure base des sélections paysannes modernes. Les acquis d’un siècle d’amélioration des plantes peuvent aussi être valorisés, pour autant qu’ils ne soient pas dépendants des engrais et pesticides chimiques, des énergies fossiles ou de biotechnologies dangereuses pour l’environnement, la santé ou la vie sociale. Mais le tournant ne peut venir que d’un régime juridique excluant tout droit de propriété intellectuelle sur le vivant et sur les connaissances, et reconnaissant le droit à la souveraineté alimentaire et les droits d’usage collectifs des paysans et des communautés sur leurs semences comme autant de restrictions légitimes à la sacro-sainte « liberté du commerce ». Ces droits collectifs sont la pierre angulaire de la survie d’un bien commun comme la biodiversité contre les droits de propriété intellectuelle et la liberté du commerce qui la remplacent par des clones synthétiques issus du monde virtuel

Personne ne nous donnera ces droits, la société civile organisée peut et doit les prendre : pour que la disparition programmée de la biodiversité échoue, il faut d’abord la semer. Quitte à désobéir !

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