Manifestation du DAL Toulouse samedi 3 janvier à 14h00

mardi 30 décembre 2008 dans Ici et là


Logement : le gouvernement n’a pas pris la mesure de la crise !

En France, 6 Millions de mal logés dont 3 Millions en sur-occupation,
à Toulouse, 22 000 logements vides !

La loi DALO adoptée sous les feux médiatiques n’a réglé que très peu de cas.
Il est temps que tout dossier déposé débouche sur un relogement

Répression sans précédent

Paris, rue de la banque, 233 familles non relogées ! Pour masquer cet engagement non tenu, le gouvernement tente d’étouffer le DAL par une condamnation aussi disproportionnée (12 000€ à payer) que révoltante (considérer des familles sans logement comme des objets encombrant le trottoir est même insultant).

Le DAL exige le relogement immédiat de ces familles en lutte (y compris par la réquisition de logements) et l’abandon des poursuites judiciaires iniques.

Crise financière

La réponse du gouvernement va essentiellement pour sauver les banques et le secteur automobile avec quelques mesurettes vers les petites entreprises et le logement.

Le logement est toujours générateur d’emplois, un engagement fort dans la construction et la rénovation de logements sociaux permettrait de sortir de la crise par des emplois durables, dans le respect de l’environnement, avec de réelles économies d’énergies pour les locataires.

Crise immobilière

Face à la crise du logement et les tarifs toujours plus inaccessibles aux bas revenus, nous avons droit à de fausses bonnes solutions comme la maison à 15€ par jour étendue aux appartements. Elles permettent un gros impact médiatique pour quelques dizaines de milliers de logements mais elles sont loin de répondre à l’effort nécessaire face à la situation actuelle et restent dans la logique de « la France des propriétaires ». On oublie vite que la frénésie de vente de maisons au dessus des moyens des familles est à l’origine des "subprimes" et les crises que l’on connaît aujourd’hui.

Les réponses solibail, bail glissant, louer solidaire... (où des associations et des collectivités sont garantes pour des locations dans le parc public ou privé) sont moins coûteuses que le maintien en hébergement temporaire (centre d’accueil, hôtel...), et permettent l’accès à de vrais logements avec le retour d’une vie familiale.

L’application de la loi SRU sans dérogations dans toutes les communes concernées permettrait une création importante de logements sociaux.

Des projets plus respectueux de l’environnement et de l’habitat choisi permettraient de répondre aussi au besoin des populations nomades.

Contrairement aux idées reçues la préemption de logements garantit le loyer aux propriétaires et permettrait de remettre dans le circuit bon nombre de logements vides.

Choix politiques

L’adoption de budgets en faveur du logement social et la mise en place de réunions consultatives incluant tous les acteurs du logement (associations et collectivités) permettraient de répondre plus efficacement au besoin.

Rassemblement samedi 03 janvier 2009
à 14h00 place du Capitole

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