1er mai : sous le couvre feu, le feu couve toujours…

1er mai : sous le couvre feu, le feu couve toujours…
L’Observatoire des Pratiques Policières en exergue.

Malgré son côté très classique, avec sa manif allant d’un point A (Esquirol) à un point B (Arnaud Bernard), malgré ses flonflons traditionnels crachés des camions sonorisés, malgré ses banderoles et slogans qui semblent remonter à la nuit du capitalisme, le 1er mai, samedi à Toulouse, n’en a pas moins offert quelques facettes plus dynamiques. À grand renfort de batucadas, fanfares, méga structures gonflables et autres interventions bourrées d’énergie !
Et puis le chiffre de près de 5000 manifestants était loin du ridicule, comme si le feu de la colère sociale couvait plus que jamais malgré la chape du confinement et du couvre feu. Comme un épais crachin de saison sur fond de lois liberticides.
Ce 1er mai toulousain a d’ailleurs été choisi par l’OPP (Observatoire des Pratiques Policières) pour apparaître au grand complet, soit près d’une trentaine de personnes revêtues de leur chasubles siglées LDH-SAF-Copernic (pour Ligue des Droits de l’Homme, Syndicat des Avocats de France, Fondation Copernic).
Et ce alors que l’observatoire toulousain vient de publier son deuxième rapport ( http://ldh-midi-pyrenees.org/wp-content/2021/04/4-ans-dobservations-final.pdf ) encore plus documenté et percutant que le précédent, disant tout des méthodes déployées pour étouffer le droit de manifester, de s’exprimer, de s’informer.

L’OPP présentera son rapport en visio conférence ce mercredi 5 mai ( https://www.facebook.com/events/815426932431111/ )