Le Grand Hôtel

samedi 5 novembre 2011 , par Co dans VIDEOS DE TV BRUITS


Voir en ligne : http://www.mixart-myrys.org/

Le Grand Hôtel est un magnifique édifice hausmanien bâti à la fin du 19ème siècle qui a tout à fait sa place au milieu des demeures de la rue de Metz. Il a servit à un collectif d’artistes autogéré qui a fait vivre ce bâtiment. Cette aventure n’a duré que 5 ans, elle était une anomalie dans le paysage du Grand Hôtel tour à tour Hôtel de luxe, Casino puis Préfecture. Déplacé aux Ponts Jumeaux le collectif Mixart Myrys a fait place à la rénovation de l’immeuble par le promoteur PITCH PROMOTION. Celui-ci a profité de l’inauguration pour convier tous les édiles locaux qui s’y sont précipités.. Quelques logements sociaux, des appartements de luxe et des magasins Hugo Boss et Habitat, voila le retour à la normale pour ce quartier bourgeois, la morbidité et l’ennui des commerces.

durée 3 min

Le Grand Hôtel

Après l’inauguration du Bibent place du Capitole, celle du Grand Hôtel vient nous rappeler qu’il fait bon vivre à Toulouse depuis que la gauche est arrivée au pouvoir.

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4 commentaires

  • Le Grand Hôtel

    par bogan 7 novembre 2011 14:39

    Ola Pirates,
    merci de le dire bien fort,
    c’était une belle aventure et on a appris qu’on ne pouvait tout changer mais qu’essayer laisse des traces dans l’histoire.. c’est là le plus intéressant..
    Longue route !

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  • Le Grand Hôtel

    par avecletemps 9 novembre 2011 22:13

    ô Toulouse Toulouuuuuse.

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  • Le Grand Hôtel

    16 novembre 2011 10:32

    En 1944, Pier Paolo Pasolini écrivait dans son carnet : "en fait, leur déclin est rapide : à quinze ans, ce sont des idoles enchanteresses, ornées de pudeurs, de tendresses, de VIVA-CITE inimaginables. A dix-huit ans, la grâce prometteuse qui les assoiffait de vie s’est immobilisée, et leur chère timidité a pris des teintes plus sombres et monotones : il leur reste à apaiser la curiosité de la chaire et ça les rend encors plus vulnérables, c’est-à-dire passionnés...
    Mais à 22 ans, les jeux sont faits : ils se rendent compte que ce qu’ils pouvaient connaître de ce doux monde, ils l’ont déjà connu ; et ils ne savent pas, dans leur déception, trouver de nouvelles sources d’illusions, ils se laissent déchoir dans le cynisme du "je suis ignorant" sans plus bouger un doigt pour se sauver, et avec la maturité, ils pouront vaincre l’indifféranciation absolue de deux façons seulement : avec la gaité de l’ivrogne ou le serieux du bigot."

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