"Les fantômes de l’éducation" - De la précarité dans l’Education Nationale

lundi 28 novembre 2005 , par jlg dans VIDEOS DE TV BRUITS


Automne 2005 . 20 000 profs jetés sans sommation au chômage en France. A Toulouse sur le millier de professeurs contractuels employés les années précédentes par le rectorat, 850 sont sans emploi . En plus, on ne leur a pas payé leurs indemnités.
Ils réagissent et s’expriment.

Novembre 2005, 12 mn.

- Pour voir le film en Real Player (real media), cliquez sur cette phrase...

- Pour voir le film avec le lecteur flash :

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7 commentaires

  • > Les fantômes de l’éducation

    29 novembre 2005 19:05

    Bravo pour le film, le montage, les idées qui se dégagent, du sens qui enfin trouve une place face à une absurdité que beaucoup de gens concernés directement ou pas n’arrivent pas à formuler.

    Lionel Biscar

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  • > Les fantômes de l’éducation

    par la galère 30 novembre 2005 12:00

    merci !! enfin un vrai doc nous concernant ! j’espère que nous serons nombreux à le voir !

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  • > Les fantômes de l’éducation

    par sonya 1er décembre 2005 07:59

    salut, excellent documentaire vraiment, au plus près des batailles de notre collectif et des personnes qui y participent. c’est criant. Merci !!

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  • > Les fantômes de l’éducation

    8 décembre 2005 08:35

    MERCI !!!
    MERCI !!!
    MERCI !!!

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  • > Les fantômes de l’éducation

    par Sabine 25 décembre 2005 17:14

    Cela fait plus de deux mois que le collectif Ile de France campe devant le rectorat de Créteil ! Ils ont besoin de soutien moral et financier. Voilà leurs coordonnées :

    campement du Collectif des non titulaires Ile de France, tente du milieu,
    12 bis rue G. ENESCO
    94000 CRETEIL.
    Tél. 06 09 66 29 90.

    Les chèques sont à établir au nom de Jean Michel Roussel, le trésorier.

    D’autres infos et des liens sur le site du collectif non titulaires midi pyrénées :

    Voir en ligne : collectif non titulaires midi pyrénées

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  • l’éducation nationale , patron voyou

    par arkane 17 septembre 2006 12:16

    A l’heure où nous nous entendons tous les jours le gouvernement dire qu’il met l’education et l’égalité des chances en priorité dans sa politique , Je vous écris cette présente à fin d’attirer votre attention sur la situation des non-titulaires de l’éducation nationale (20000 en France).
    Il existe dans l’éducation nationale un contrat encore plus précaire que le CPE c’est le CDD reconductible à l’infinie grâce auquel les rectorats peuvent (en tant que prof),nous embaucher nous débaucher selon leur désir et en complète opposition avec le droit du travail français .Dans les faits , la période d’essaie peut durer une vie .Pour ma part j’ai fait 3 vacations de 200h chacune (c’est le maximum légal dans une année) .Ensuite j’ai enchaîné 5 contrats de 1 an chacun (CDDs). D’aprés l’education nationale je ne peux pas etre titulaire car je n’ai pas le CAPES .Ce concours ne valide pas un enseignement sur le metier de prof et n’ai pas superieur à bac+3 .Donc pour ces bureaucrates de l’EN l’experience n’a aucun interet.Ils vous diront que je n’ai qu’a passer le concours. Pour cela il faudrait une formation et surtout que le concours soit ouvert ; dans ma discipline (éducation musicale) le concours interne (concours réservé aux non-titulaires exerçant depuis 3 ans) est fermé depuis 2 ans alors que l’externe (pour les universitaires sans expérience) est ouvert .Je tiens à signaler que d’autres disciplines sont dans le même cas.

    J’accuse les rectorats et l’éducation nationale de non respect des droit de l’homme ,car le droit du travail en est un.

    Les raisons :

    - signature des contrats au delà du délai légal de 2 jours ( contrats antidatés)

    - payement des heures de vacation irrégulier et ne correspondant pas au heures effectuées dans le mois

    - non payement du chômage dans les délais légaux (+ de 2 mois ,bien plus !)

    - aucune indemnité de licenciement

    - nombre de CDD hors la loi

    - aucun courrier de licenciement

    - Non respect du droit à la formation (académie de Nice)

    - non respect des barèmes de recrutement (Nice)

    En conclusion , lorsque je vois ça j’ ai un gros doute sur l’honnêteté intellectuelle de nos dirigeants et de nos syndicats (inexistant dans la défense des non-titulaires de l’éducation voir collaborateur car ils participent au non respect des barèmes de recrutement à fin de placer leurs adhérents .

    Remarque : tous les contrats sont des CDD, comme quoi l’état ne respecte pas les règles qu’il impose aux entreprises privées.

    De plus, dans l’académie de Nice nous sommes restés plusieurs années sans inspecteur d’académie (éducation musicale) et lorsque enfin on en désigne un ,celui-ci prend comme première directive de ne pas faire de formation pour la préparation du concours réservé sachant que ce même concours ne sera pas reconduit l’année d’après ainsi que le concours interne. N’ayant pas respecté le droit de formation ,qui l’on retrouve comme jury au concours réservé 2005 ?Ce même IPR que l’on va payer à la journée. Ceci est un bon exemple de malhonnêteté intellectuelle.

    Il faut savoir que le rectorat de Nice ne se soucie pas de l’avenir des enfants ; durant au moins 3 ans les élèves de Roquebilliere sont restés sans cours de musique et de dessin .De plus ,dans l’arrière pays niçois ,les différents IPRs de musique ne sont jamais venus dans la période Septembre 1999-juin 2005, sachant que sur le poste il y avait un contractuel qui aurait sans doute voulu être conseillé .C’était trop loin pour eux ,alors que certains profs montaient tous les jours (50km de montagne+ travaux sur la route).

    De toute manière , le mérite importe peu pour ces gens là. Exemple , un prof de musique est absent pendant plus de 3 ans. Il habite à moins de 10 km du collège et ne peut ( d’après ses dires) assurer sa fonction .Par contre son problème de santé ne le gène pas pour faire des centaines de km avec sa chorale d’adultes pour ce produire au rectorat par exemple .Et bien ce prof on le retrouve à l’heure actuelle dans l’équipe pédagogique de l’IPR d’éducation musicale de l’académie de Nice. Donc le mérite n’est pas un critère de sélection pour ces gens là ,ils préfèrent le copinage .

    Nous ,20000 precaires de l’EN nous n’avons pas la possibilité d’attaquer nos patrons comme dans le privé.Tout ceci provoquera des drames comme la prise en otage ,dans une école, des élèves par un prof contractuel qui a pété les plombs.Ce n’etait sans doute pas la seule raison de son geste mais lorsque chaque fin d’année(aout) on ne sait pas si l’on aura du travail aprés les vacances(on le sait 2 jours aprés la rentrée),et que l’on ne peut pas prendre de credit ,et bien ! on ne se marie pas , on ne s’installe pas , on ne peut pas assumer des enfants( donc en avoir) ;En résumé on ne peut pas avoir de vie et il suffit de pas grand chose pour craquer. J’espere seulement que la prochaine fois le désèspéré s’en prendra aux fonctionnaires des rectorats et à notre ministre de l’education,qui sont de veritables negriers avec les non-titulaires (inspecteur d’academie) .

    Cela fait des années que pour faire des économies, les différents gouvernements diminuent le nombre de professeurs.Pour information , je gagnais 1200 euros par mois.Si leur but était vraiment de mieux gérer le budget de l’éducation , ils regarderaient de plus prés les fortunes qui sont dépensées dans les IUFM où beaucoup de pêrsonnes sont payées à remuer du vent car les formations qu’ils proposent sont de plus en plus déconnectées des situations rencontées sur le terrain.Il faut savoir que la responsable de ces centres de formation a dit à la télè que les IUFM ne servaient pas à apprendre aux enseignants des methodes pédagogiques ;aussi on est en droit de se poser la question : à quoi servent ces gens et pourquoi les paye-t-on ? La grande majorité de ces formateurs sont des personnes qui ne veulent pas avoir à faire à des élèves , cela les obligerait à se remettre en question et à travailler.
    La deuxieme source de dépense que l’on pourrait réduire c’est celle allouée aux inspecteurs d’academies.Il y en a pour chaque matière et chacun d’eux a un nombre important de personnel sous ses ordres.Il ne faut surtout pas croire qu’ils font tout ; ils dechargent une partie de leur travail sur d’anciens profs qui , comme les formateurs d’IUFM, ne veulent plus avoir à faire aux élèves, il faudrait qu’ils corrigent des copies ,qu’ils préparent des cours, qu’ils remplissent des bulletains de trimestre,qu’ils assistent aux conseils de classe et surtout ,ils seraient obligés de fréquenter les parents d’élèves.

    Tout ceci n’est qu’un état de fait , il n’ y a aucune exagération et si l’on vous dit le contraire ce n’est que de l’hypocrisie doublée d’un mensonge.

    auteur : un prof non-titulaire depuis 1999.

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