ALTERNATIBA Trébas 2015

en Direct du TARN

dimanche 6 décembre 2015 , par Phyl dans VIDEOS DE TV BRUITS


Alternatiba : dans les grandes villes… et les petits villages ! L’exemple de Trébas

Un Alternatiba dans un petit village ? c’est possible, la preuve en mots et en images !

Voir en ligne : site officiel d’ALTERNATIBA Trébas

ALTERNATIBA Trébas 2015 from Tv Bruits on Vimeo.

il n’est pas inutile de le rappeler, un Alternatiba est un village des alternatives au changement climatique et à la crise énergétique.
Son objectif est de sensibiliser le public à l’urgence climatique et la nécessité de baisser nos émissions de gaz à effet de serre, mais également (et surtout), de montrer que les solutions existent et sont à notre portée !

Le but est de créer un moment de fête populaire pour appeler à mettre en route une transition sociale, énergétique et écologique pour un monde plus humain, convivial et solidaire, capable de relever le défi climatique !
On comprend alors qu’il est essentiel de mettre en place des Alternatiba dans tous les territoires : des grandes villes aux petits villages.
Les alternatives existent dans tous les territoires ! Il est par ailleurs intéressant de constater que l’échelle des villages permet de démarrer des projets expérimentaux, qui peuvent ensuite être reproduits dans des collectivités plus importantes.
Cette petite échelle permet en effet de lancer plus facilement des dynamiques originales de transition, qu’il s’agisse de parcs éoliens, d’habitats partagés, de relocalisation de la production, etc.

Pour organiser un village des alternatives, un kit méthodologique a été créé suite au premier Alternatiba qui s’est déroulé à Bayonne en octobre 2013.
Il permet de comprendre les différentes étapes clés de la création d’un village, et propose des méthodes à mettre en place pour s’assurer de la réussite d’un tel événement.
Trébas-les-Bains est une petite commune du Tarn de 400 habitants, où aura lieu un Alternatiba le dimanche 11 octobre. La dynamique a initialement été impulsée par quelques-uns, puis le groupe s’est progressivement étendu à une quinzaine, pour au final se retrouver à une vingtaine lors des réunions bi-mensuelle organisées depuis mars 2015.
Même si au début la mise en place de leur projet ne semblait pas évidente dans un petit village rural comme Trébas, ils ont vite trouvé les interlocuteurs souvent déjà impliqués et touchés par les problématiques en jeu, comme ATTAC.

Ensuite, et afin de cadrer l’organisation, il était nécessaire d’utiliser des outils de communication.
Afin de s’organiser et répartir les tâches efficacement, un forum en ligne a été créé, puis une liste de discussion par mail pour plus de simplicité.
Par ailleurs, lors des réunions des groupes de travail, des modérateurs, tours de paroles et outils de communication non violente ont été mis en place. Et malgré l’adhésion générale à ces concepts, il n’a pas toujours été facile de respecter les processus complets.
Cependant, les organisateurs sont satisfaits : “Nous avons utilisé toutes les ressources à notre disposition pour mener un consensus global visant à n’écarter personne tout en avançant sur les sujets les plus difficiles.
Forts de tous ces débats et de la volonté de chacun, nous avons réussis à mener le projet à terme.”
Le financement des animations et la recherche d’intervenants ont été des points centraux des débats.

Il a en effet été convenu entre tous d’un autofinancement du projet avec comme seul soutien public la mise à disposition d’une grande salle et du matériel communal par la mairie de Trébas.
De l’aide est également venue de structures locales comme la Biocoop d’Albi et divers producteurs locaux, notamment pour le jus de pomme et l’élaboration de la Disco-Soupe.

De plus, la question du statut légal pour pouvoir réaliser le village a poussé à chercher des solutions comme se monter en association, pour finalement adhérer à ACTIF : un porteur d’initiatives locales (qui s’occupe notamment des Incroyables Comestibles et d’Albi en Transition).
La recherche d’intervenant sur les différents thèmes d’Alternatiba n’a pas été un réel problème, les difficultés rencontrées se situant principalement dans le choix final car les aspirations collectives ont compliqués le débat (écologie, notion de non-commerce, de transfert de connaissance, démarche constructrice et positive et un choix limité aux acteurs locaux sur un rayon d’une cinquantaine de kilomètres).
La communication en amont de l’événement a été réalisée de manière artisanale et écologique, grâce notamment à la récup, au fly et au bouche-à-oreille.

Et contrairement aux prévisions, l’information a circulé rapidement dans ce milieu rural ! Cela montre bien que même dans un petit village, organiser un Alternatiba est une initiative cohérente qui a très rapidement trouvé écho

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