Le sécuritaire tous azimuts est de retour à Toulouse !

jeudi 26 juin 2014 dans Ici et là


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COMMUNIQUE DE PRESSE de la LDH Toulouse (Ligue des Droits de l’Homme)

Le sécuritaire tous azimuts est de retour à Toulouse !

Il n’aura ainsi fallu que quelques semaines pour que de les réflexes conditionnés sécuritaires prennent le dessus dans le cadre de la politique municipale toulousaine : modification du fonctionnement, des attributions et jusqu’au nom de l’Office de la tranquillité, extension des missions et du nombre des policiers qui seront désormais porteurs d’une arme létale jour et nuit, première vague de mise en place de caméras de vidéosurveillance devant atteindre le nombre de 300 ( !).

A ces premières mesures de surveillance généralisée et de mise sous contrôle policier des toulousaines et des toulousains, il faut ajouter les premières dispositions et les projets de mise à mal des personnes jugées indésirables : arrêtés anti-mendicité, anti-prostitution, en attendant d’autres ciblages de populations… Sans coup férir, se construit puis s’impose dans le secret des cabinets une ville excluante et sécuritaire, développant des politiques engageant fortement par ailleurs les deniers publics. Ces pratiques marquent également une régression démocratique regrettable, en rupture avec la dynamique de concertation très ouverte à la société civile portant sur ces questions citoyennes mises en œuvre ces dernières années.

La ligue des Droits de l’Homme de Toulouse dénonce cette fuite en avant dans la logique du tout sécuritaire réalisée sans concertation et demeurera particulièrement vigilante quant aux conséquences néfastes qu’elle ne devrait pas tarder à entraîner.

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1 commentaire

  • N’hésitez pas à nous rejoindre
    le Samedi 28 juin, 15h à partir de la Place Belfort

    Nous sommes de la ville

    Nous sommes de sa vie

    Même si mal en vivons , même si nous en mourrons

    Travailleuses et travailleurs du sexe des Boulevards,

    Habitant·es de la C.R.E.A,

    Familles à la rue

    EX-Squatteurs et squatteuses du Maquis expulsés,

    Sdfs du Quartier de la Gare, et des rues de Toulouse

    Précaires du Marché d’Arnaud Bernard,

    Femmes en Lutte

    Sans Papiers

    ...

    Nous sommes tous et toutes menacé·es, ou subissons déjà, le nettoyage programmé de la ville imposé par la politique de la mairie, processus liberticide, à l’image des politiques nationales et européennes

    Au Maire, et aux Toulousain·es, nous disons :

    Ce n’est pas régler la question du logement que d’expulser des squats et des locataires.

    Ce n’est pas régler la question de la prostitution que de cacher les prostitué·es, de les isoler et d’accentuer leur insécurité.

    Ce n’est pas régler la question de la misère que de harceler à coup d’arrêtés municipaux les sdfs, de stigmatiser les personnes « hors-norme »

    Les précaires n’ont pas attendu la mairie pour créer des réseaux solidaires d’entraide et au lieu de les détruire, elle devrait s’en inspirer et les respecter

    Au lieu de s’attaquer aux opprimé·es, la mairie devraient écouter les questions qu’ils posent à notre ville et construire ensemble une réponse plus humaine, en évitant de diviser les Toulousain·es

    Nous appelons donc à une marche le Samedi 28 juin, 15h à partir de la Place Belfort pour rappeler que nous sommes partie intégrante de la ville, et convions toutes celles et ceux qui ne veulent pas une ville déshumanisée à nous rejoindre.

    Le collectif Inter-précaires

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