Conférence de Patrick Viveret lors de la quinzaine de l’économie sociale et solidaire à Toulouse / lancement du Sol Violette

jeudi 3 mars 2011 dans PODCAST-SON


Voir en ligne : http://sol-violette.by.catalyz.fr/

Conférence donnée par Patrick Viveret, le 21 octobre 2010 à 18h30 à l’Hôtel de ville du Capitole à Toulouse, dans le cadre de la Quinzaine de l’économie solidaire sur le Grand Toulouse
pour annoncer le lancement du Sol Violette à Toulouse.

durée 1h22

Conférence de Patrick Viveret

Extrait du programme de la semaine de l’économie solidaire :

Le SOL-Violette : une monnaie éthique et locale !
Depuis plus de 6 mois, la Mairie de Toulouse, qui a créé une délégation à l’économie sociale et solidaire
(ESS) attribuée à Jean-Paul PLA, conseiller municipal délégué, prépare le lancement d’une monnaie complémentaire, éthique et locale dénommée le Sol-Violette, dans le but de renforcer les échanges économiques locaux respectueux des hommes et de la nature. Des structures de l’économie sociale et solidaire (Etymôn, Bleu comme une orange et Folies) ont animé près d’une vingtaine de réunions et d’ateliers, réunissant près d’une centaine de citoyens et d’entreprises, afin de formaliser ce projet et préparer une première expérimentation. Une rencontre autour du projet SOL violette sera mis en place le 21 Octobre, en présence de toutes ses parties prenantes, parmi lesquelles Patrick VIVERET,
philosophe, ancien conseiller à la Cour des comptes et initiateur de la monnaie Sol en France.

Le site du SOL

Le Sol est une réalité concrète dans déjà cinq régions de France. Il est porté par une association nationale
qui a pour président Claude ALPHANDERY (Président d’honneur de France Active, coordinateur du livre blanc
sur l’ESS). Le Sol national compte parmi ses adhérents fondateurs de grandes entreprises de l’ESS comme les
Chèques Déjeuners, la MACIF et le Crédit Coopératif, qui portent techniquement et financièrement ce projet.
Conférence avec Patrick Viveret sur « Monnaies complémentaires et indicateurs de richesses : transformation ou métamorphose sociale ? »

Patrick Viveret

Patrick Viveret (né en 1948), philosophe et économiste,
Animateur de la JEC (Jeunesse étudiante chrétienne) dans le cadre du mouvement du christianisme social des années soixante, il rejoindra le PSU après 1968, puis le Parti socialiste et sera le rédacteur en chef des revues Faire puis Intervention qui s’inscrivent dans la tradition d’un socialisme démocratique et autogestionnaire. Chargé par Michel Rocard d’une mission sur l’évaluation des politiques publiques en France il est nommé conseiller référendaire à la Cour des comptes en 1990.
Actif dans les mouvements altermondialistes, il a participé en 2001 à Porto Alegre au premier Forum social mondial et collabore régulièrement au journal Le Monde diplomatique.
Il fut chargé sous le gouvernement Jospin, par le secrétaire d’Etat à l’économie solidaire Guy Hascoët, de diriger la mission "Nouveaux facteurs de richesse" (2001-2004), qui accouchera d’un rapport. Un livre destiné à un plus grand public en sera extrait : “Reconsidérer la richesse” (édition de l’Aube, 2002).
Il est aussi à l’origine de la Monnaie complémentaire Sol, dont trois expérimentations (au Nord-Pas-de-Calais, en Île-de-France et en Bretagne ) ont été mises à jour en mars 2006.
Patrick Viveret est le co-fondateur des rencontres internationales «  Dialogues en Humanité  » .

Il est l’auteur de
- “Attention Illich” (éditions du Cerf, 1976),
- “Pourquoi ça ne va pas plus mal ?” (Fayard, 2005) dans lequel il établit la distinction entre « coopérateurs ludiques » et « guerriers puritains » et vient de publier avec Edgar Morin
- “Comment vivre en temps de crise ?” (édition Bayard, 2010)

Autre Conférence donnée, en 2009, pour l’Université de Tous les Savoirs
http://www.canal-u.tv/producteurs/universite_de_tous_les_savoirs/dossier_programmes/les_conferences_de_l_annee_2009/developpement_durable_la_croissance_verte_comment/la_sobriete_heureuse_patrick_viveret

Pour aller plus loin

Autogestion, un mort bien vivant
Le chacun pour soi remplace t’il vivre ensemble ?
La crise de la démesure
Les nouveaux périls et nouveaux enjeux
Le problème de ne pas gérer la pénurie mais l’abondance
La qualité démocratique ou la construction des désaccords
Les sociétés aussi tombent amoureuses puis dépriment
Un humanisme à refonder

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