La soupe populaire du Conseil National de la Résistance au Capitole

jeudi 4 mars 2010 dans DISCUSSIONS


Tribune libre

Non ! Ce n’ est pas à Washington, mais à Toulouse.
Too loose, fatiguée de perdre et de se perdre dans le cassoulet à la
graisse d’ oie qui ne monte plus la garde (dis Bercy à la dame !!).

Résistance contre celles et ceux qui nous exhortent à trouver du
boulot et même à l’ inventer en cas de vacuité prononcée.

Résistance contre les technocrates qui nous exhortent à « nous
vendre » en salariat à peine plus « civilisé » que l’ esclavage du
Code noir où l’ humain ne valait pas plus qu’ un meuble.

Résistance contre les obtus qui n’ ont toujours pas compris que tout
est lié, que le battement des ailes du papillon philippin provoque un
somptueux solo de Maceo Parker in New Orleans, quand ce n’ est pas un
cyclone.

Résistance contre les « élites » qui bossent pour les copains/coquins
et leurs chiffres d’ affaire et votent des Traités en squizzant le
peuple souverain au nom duquel le magistrat rend la justice.

Résistance contre les accapareurs qui se voient attribuer des 320
milliards d’ € pour ne toujours pas faire leur boulot et envoyer les
PME qui travaillent avec 3 mois d’ escompte au Tribunal de Commerce.

Soupe populaire, donc, où chacun apportera son poireau, sa patate, son
panaïs pour contrer la carotte et le bâton des sociopathes qui se
complaisent dans le bac à sable de la maternelle existentielle à
cachets noirs de zombification avancée.

Il eût été plus ambitieux d’ exiger des cornes de gazelles, puisque le
quartier regorge de ces succulentes patisseries, voire du caviar à la
louche au regard de tous les hold ups passés sans oublier ceux qui
vont advenir ( vous allez voir quand les hedge funds vont publier
leurs résultats), mais le CNR a choisi la purge, aprés tout pourquoi
pas ? Les légumes se vendant à prix d’ or , nul doute que la soupe
populaire se transforme en potion magique.

Nul doute que les travailleurs sociaux vont exiger la fin du
« traitement du chômage » dont on sait que le coût, salaires,
investissements,frais de fonctionnements, transports, locations, frais
de logo (20 millions d’ € pour le « Pôle Emploi »), etc...permettrait
à tous ses acteurs, travailleurs sociaux, éremistes et chômeurs (qui
ne sont pas des populations « fragilisées » mais des acteurs de la
société citoyens égalitaires) de vivre dignement si le total était
redistribué équitablement.

On attendra donc avec optimisme cette déclaration qui serait
reconnaître que la finalité du travailleur social est de disparaître
en même temps que la misère, tout comme celle du professeur est de se
voir surpassé par ses élèves....

Votre dévoué Vieux Grincheux

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