TV BRUITS à MARSEILLE "QUE MILLE MEDIAS LIBRES FLEURISSENT !"

vendredi 4 décembre 2009 , par hocine, Nico (primitivi) dans Vie de l’association


Projection - rencontre organisée par Primitivi (Média libre) et Apatapela (Association de défense des droits des peuples indiens d’amérique du sud ).

Invités : TV bruits (Toulouse) et Regarde à Vue (Paris). On présentera aussi à l’occase le Wapikoni mobile (Canada) et le Réseau de communications de l’ACIN (Colombie), rencontrés sur les récentes Rencontres du Cinéma de l’Amérique Indienne organisée par Apatapela.

Primitivi en action plus que jamais organise une fois de plus en terre de Marseille un événement autour de la rencontre de médias alternatif à ne pas manquer et toujours fort de sens. C’est aussi une occasion pour Primitivi de soutenir Radio Galère, une radio, une association nées du combat pour la libération des ondes dès 1979.

Au programme de cette soirée :

Discussions sur plusieurs questions :
- la démarche participative
- la transmission des outils et la ré appropriation par les gens du média
audiovisuel
- les conditions de l’auto production
- les possibilités et les expériences concernant la diffusion (Internet,
DVD, Cinémas (expérience du CML93 dans les cinoches de la région))
- intervention de Juliette sur les radios libres et le passage au numérique
- intervention de quelqu’un de Radio Galère sur les problèmes que rencontre
la radio

Projections
- Tv bruits
- Regarde à vue
- Wapikoni Mobile
- ACIN
- Com’étik : 2 films de la nuit du montage)
- La Famille Digitale (2 films de 100jours)
- Le film de Pilar
- Réquisition rue de la Rép par Primitivi
- Action des Erroristes marseillais
- Ballade au bois
- Le film sur les migrants de Calais
- Tabasco
- 360°
et bien d’autres encore.

A PROPOS DE REGARDE A VUE

Regarde à vue est né en 1998 d’un projet de court-métrage : Sun is shining (voir le site du film) Nous sommes une association loi 1901 à but non lucratif. Nous assurons la création, production et réalisation des projets grâce à l’engagement de nos membres bénévoles. Nos prestations de service assurent le fonctionnement pérenne et le financement de nos projets associatifs. Nos projets sont très divers. Il peut s’agir de réalisation documentaire, reportage, de film expérimental ou court-métrage dans la mesure de nos moyens. Ca peut-être aussi l’organisation d’évènementiel, de diffusion de film, de la formation en interne, de la recherche en nouvelles technologies et notamment la webdiffusion, de partenariat avec notre réseau.

Le but final étant d’ouvrir le champs de l’image à la portée de tous et toutes en se réappropriant un espace médiatique en totale indépendance. Nos projets sont portés par les auteur(e)s membres de l’association qui s’engagent également sur les projets collectifs ou portés par d’autres membres. Il s’agit avant tout de mutualiser expériences, compétences et matériel.
Nous contribuons ainsi à garantir :
une liberté d’expression pour tous et toutes. le développement créatif. à favoriser les diffusions de nos vidéos sociales, militantes, culturelles dans les circuits non-marchands. à contribuer au développement de nouvelles technologies multimédia. à échanger le savoir-faire.

A PROPOS DE L’ACIN

Association des Conseils Municipaux Indigènes du Nord du Cauca, Cxab Wala Kiwe (Territoire du grand peuple)

L’ACIN a été créée en 1994. Elle a son siège dans la municipalité de Santander de Quilichao, au nord du déparement du Cauca, dans le Sud-Ouest de la Colombie. L’ACIN regroupe 14 resguardos (réserves) et 16 cabildos (municipalités ) indigènes. Elle défend les droits des peuples indigènes et leur revendication a récupérer les terres traditionnelles. Les militants de l’ACIN subissent les persécutions de l’état.

Le Tissu de communication est né en 2005. Il a pour mandat d’informer les communautés et le reste du monde sur l’action de l’ACIN. Il anime un site internet , réalise des films, anime des projets de radio.

A PROPOS DE RADIO GALÈRE

« Galère » : une Radio, une association nées du combat pour la libération des ondes dès 1979. Un projet, une histoire, une charte qui rassemble et qui engage, pour des programmes de création, d’information et de divertissement, rythmés par les évènements qui suscitent le besoin d’expression et de débats.

« Un média social et culturel de proximité », selon le CSA, qui en reconnaît ainsi l’utilité et la singularité. Une radio qui galère mais qui garde le cap, avec des émissions qu’on ne trouve pas ailleurs : Sudacas, Basse intensité, Coq à l’âme et dame au lit, le parloir sauvage,...

Pour garantir son indépendance, Radio Galère s’interdit toute publicité, ainsi que tout financement partisan ou religieux. Les recettes proviennent des cotisations, dons, quelques émissions produites pour des tiers et prestations de service, et des subventions qui varient d’une année sur l’autre, mais n’ont pas augmenté depuis 2002. Pour renforcer ses fonds propres, Radio Galère lance auprès de tous ses adhérents et sympathisants une souscription sous forme de bons de 200 euros, remboursables. Pour plus d’informations...

Radio Galère a besoin de vous, et d’abord de votre écoute, sur 88,4.

A PROPOS DU WAPIKONI MOBILE

Le Wapikoni mobile est un studio ambulant de création vidéo et musicale destiné aux jeunes des communautés autochtones.

La genèse d’un lieu de rêve.

À Wemotaci, en 2001, Manon Barbeau scénarise un long-métrage de fiction avec des jeunes Atikamekw. Leur potentiel créatif et leur grand sens de l’image la touchent. L’isolement et la détresse de certains d’entre eux aussi. Quelques années plus tôt, à Québec, dix jeunes de la rue, souvent rebelles, toxicomanes ou repris de justice, ont collaboré de façon extraordinaire à la scénarisation et à la réalisation de L’armée de l’ombre. Eux aussi l’ont profondément émue. Pour la réalisatrice, c’est au cœur même de ces rencontres qu’a pris racine le Wapikoni mobile. Pour offrir à plus de jeunes un lieu de rêve sans consommation, de rencontres entre pairs, d’expression, d’apprentissage, d’échange et de valorisation, elle a depuis consacré temps et énergie à élaborer ce projet qui lui est si cher. Très tôt, l’Office national du film lui a accordé sa collaboration et son soutien. Puis, d’autres précieux partenaires ont pris part à l’aventure.

Un studio ambulant.

Le 17 juin 2004, le rêve devient réalité : le Wapikoni mobile prend la route pour la première fois. Depuis, il procure à des jeunes sans cesse plus nombreux la possibilité de s’exprimer en réalisant, seuls ou en groupe,
des films ou des enregistrements musicaux.
Le Wapikoni mobile est doté de trois caméras PD-170, de deux unités professionnelles de prise de son, de deux stations de montage Final Cut Pro sur Apple G5 double processeur, d’un studio d’enregistrement musical sur G5 et d’un environnement Pro Tools. Il est également muni d’un projecteur qui permet d’organiser des projections dans les communautés à la fi n de chacune des escales. Le Wapikoni mobile a parcouru plus de 16 000 km au cours de la dernière année, et il poursuit sa route. À chacune de ses escales, ses formateurs accueillent une douzaine de jeunes créateurs en tournage, en montage, en formation ou en visionnement.

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