Manifestation à Bi’lin, Palestine le 24 avril 2009.

samedi 13 juin 2009 dans Paysage Audiovisuel Alternatif d’Occitanie et d’Ailleurs


Durée : 8’19"

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"Le 5 juin 2009, des soldats israéliens assassinent Yousef Akel Sadiq Srour, un manifestant palestinien à Nil’in. Le 17 avril 2009, des soldats israéliens tuent Bassem Abou Rahme à Bi’lin. Nil’in et Bi’lin sont deux villages palestiniens en Cisjordanie, Palestine, où les villageois protestent chaque semaine contre le mur en construction qui les sépare de leurs terres. Des morts et de nombreux blessés, c’est le prix fort qu’ils payent pour leur résistance.

A Bi’lin comme à Nil’in, la lutte contre le mur est devenue un symbole en raison de la détermination des habitants de ces villages. Une camaraderie avec les internationaux s’est forgée sous les nuages des gaz lacrymogènes, sous le feu de tirs des grenades assourdissantes et des balles d’acier gainées de caoutchouc.

Cette vidéo a été tournée le 24 avril 2009, à Bil’in en Palestine, une semaine après l’assassinat de Bassem.

Réalisation : Mireille Court et Chris Den Hond

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1 commentaire

  • par Michel Warschawski

    Abdallah Abu Rahmah a joué un rôle important dans la sensibilisation internationale grandissante sur la résistance de Bil’in, et sa récente arrestation est manifestement liée à son succès dans le plaidoyer international.

    Un membre du parquet militaire israélien a récemment déclaré à l’avocat Gaby Lasky, qui représente de nombreux militants arrêtés lors des manifestations hebdomadaires de Bil’in, que l’objectif de l’armée était de mettre fin à ces manifestations. Ceci peut expliquer pourquoi, dans la nuit du 12 décembre, un groupe de commandos israéliens a fait irruption au domicile d’Abdallah Abu Rahmah et l’a arrêté.

    Abu Rahmah est l’un des dirigeants du Comité populaire de Bil’in qui organise la résistance du village palestinien contre le mur et la colonisation d’Israël. Dirigeant ? Pas au sens habituel du terme : la direction du Comité populaire de Bil’in est plus une équipe de porte-parole qu’une direction, la résistance à Bil’in est une résistance vraiment populaire, c’est-à-dire, basée sur la participation active de la communauté locale et assurée par quiconque prend part à la lutte. Dans ce sens, Abdallah est un dirigeant du meilleur genre, celui qui favorise l’autodirection de la communauté.

    Les résistants de Bil’in et leurs alliés se sont montrés extrêmement créatifs dans leurs façons d’organiser leur combat, chaque manifestation hebdomadaire ayant sa spécificité propre, utilisant le contexte - quand le rapport Goldstone a été rendu public, la manifestation s’est focalisée sur ses recommandations - et appelant des invités particuliers à venir exprimer leur solidarité : il y a deux ou trois semaines, une chorale belge a organisé un concert au pied levé face aux soldats et sous un lourd nuage de gaz lacrymogènes.

    La résistance à Bil’in s’est étendue bien au-delà des limites de ce petit village menacé par l’énorme bloc de colonie de Modi’in. Grâce à Abdallah Abu Rahmah, Muhammad Khatib et à de nombreux autres militants de l’endroit, la lutte à Bil’in est devenue un symbole, pas seulement un symbole de la résistance palestinienne contre le colonialisme israélien, mais de la résistance mondiale contre la stratégie internationale de recolonisation du monde. Au cours des cinq dernières années, elle a attiré des milliers de militants internationaux, qui viennent aux manifestations du vendredi et qui, de retour dans leur pays d’origine, défendent les droits du peuple palestinien et leur combat légitime contre le colonialisme israélien. Les conférences de Bil’in offrent une occasion exceptionnelle pour débattre des leçons de la résistance locale et apprendre de l’expérience des autres luttes sur notre planète : les prix Nobel de la Paix, Desmond Tutu et Mairead Maguire ont été de ces invités du Comité populaire de Bil’in.

    Dans un sens, Bil’in est le Soweto, le Derry et le Chiapas du début de ce 21ème siècle, avec deux particularités : il s’agit d’une mobilisation civique non violente, et basée sur une alliance puissante entre la population palestinienne locale, le mouvement anticolonialiste israélien et une solidarité internationale agissante.

    Abdallah Abu Rahmah a joué un rôle important dans la sensibilisation internationale grandissante sur la résistance de Bil’in, et sa récente arrestation est manifestement liée à son succès dans le plaidoyer international.

    Raison de plus pour que le mouvement de solidarité internationale exige des autorités israéliennes, haut et fort : libérez le combattant Abdallah Abu Rahmah, maintenant, sans délai, sans condition !

    Pétition pour la libération d’Abdallah Abu Rahmah

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