Forum Social Toulousain - Fac du Mirail 24 janvier 2009 de 10h à 21h

jeudi 22 janvier 2009 dans Ici et là


Ateliers, villages associatifs, meeting-débats, restauration, stands, apéro-tapas...

Un système en faillite : ensemble changeons-le !

La crise financière et bancaire qui a éclaté aux Etats-Unis en août 2007 trouve son origine dans un excès de profits au détriment d’une partie importante de la population qui s’est appauvrie. Elle s’est accompagnée d’une crise énergétique avec l’augmentation du prix du pétrole, d’une crise alimentaire résultant de la hausse des prix agricoles, d’une crise monétaire avec la chute du dollar, et finalement d’une crise économique avec un début de récession dans la plupart des pays développés.

La combinaison de ces crises marque la faillite du modèle néo-libéral de développement capitaliste mis en oeuvre au début des années 1980. Un système qui veut assurer au moins 15% par an de rentabilité aux actionnaires en captant une part toujours plus grande de la richesse produite, et qui prétend se passer de toute régulation publique, en confiant la planète à la loi du marché, ne peut connaître que des soubresauts violents.

Soumise à de tels impératifs, l’économie réelle entraîne toujours plus le pillage de la planète, l’épuisement sans alternative des énergies non-renouvelables, la privatisation des services publics, le développement de l’agriculture productiviste et des OGM avec pour corollaire l’expulsion massive des petits paysans, l’appropriation du vivant par de grandes firmes, la mise en concurrence des travailleurs de la planète et la dégradation des conditions de travail, l’aggravation de la précarité, l’exploitation des pays du Sud en faveur des pays du Nord avec la mise en place de traité commerciaux iniques, le développement de nouvelles guerres,…

Les gouvernements des pays riches nous font aujourd’hui payer leurs choix politiques désastreux. Ils s’efforcent de colmater les brèches par une socialisation des pertes qui sera payée par les peuples, tout en limitant la remise en cause de ce système dévastateur à des intentions de moralisation. Ceci leur permet de continuer leurs « réformes de structure » et de réduire la régulation publique à des politiques policières et guerrières, avec en particulier le sort odieux réservé à l’immigration, la criminalisation de la misère et des mouvements sociaux.

Oui, cette crise est bien celle d’un système et il est temps d’en finir avec lui. Les conséquences peuvent être aussi graves qu’en 1929. L’enjeu n’est ni plus ni moins que de pouvoir préserver la possibilité d’un avenir commun sur notre planète.

Pour ouvrir de nouvelles perspectives dans ce sens, nous ne pouvons compter que sur les résistances collectives qui affirment la détermination à lutter pour nos droits, dans tous les domaines de notre vie quotidienne. Plus que jamais ces résistances doivent avoir une dimension internationale.

Plus d’infos et programme...

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