Projection Tv Bruits " Luttes et manière de lutter " le jeudi 11 décembre au local de Friture (Toulouse)

dimanche 30 novembre 2008 , par tvbruits dans Projections Publiques


Projection - discussion le jeudi 11 décembre dans le grand et beau sous-sol du magazine Friture , 22 place du Salin, au bout de la rue du Pharaon (Métro Palais de Justice ou Carmes, Toulouse) à 20h30.

Thème de la soirée : Luttes et manière de lutter.

Petit retour sur les luttes de ces dernières années, la lutte des intermittents, le CPE, l’Education Nationale, etc. Luttes pacifistes, luttes violentes, réfléchissons à ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, pourquoi, pour qui ? comment ?

Pourquoi les gens luttent si peu ?

Tv Bruits vous propose pour cette soirée un éventail de film pour se donner l’occasion de discuter sur le thème des luttes.

Nous aimerions dégager de cette soirée des axes plus précis de débat pour le plateau de janvier à Friture.

Les films :

"Action du lycée d’Albi"

"Apologie du casseur "

"Manifestations anti-CPE"

"Réquisition à la Cité Blanche"

"Jeune France en action"

"En conscience, je refuse d’obéir" - Entretien avec Alain REFALO, professeur des écoles

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2 commentaires

  • La Boétie a dit (à 18 ans) que nous sommes les seuls responsables de notre sujétion, parce que nous l’acceptons et la préférons à la liberté. La preuve en est, selon lui, que la force du tyran ne vient que du concours que nous lui prêtons pour nous opprimer nous-mêmes. Pour gagner la liberté, il suffit de la désirer.

    Enoncée ainsi, cette idée peut sembler suspecte. Je trouve qu’elle s’applique bien à la perte de la domination de l’église, qu’elle avait étendue jusque dans les cerveaux. Encore a-t-il fallu que se lève contre elle une protestation unanime. En fait, il me semble que lorsque La Boétie disait que la servitude est volontaire, il était ironique. Il voulait dire qu’il n’y a que la division qui nous empêche de recouvrer notre souveraineté. C’est une pensée très actuelle.

    Par exemple, si les services publics et les prestations sociales étaient anéantis, il n’y aurait plus de raison de payer nos impôts nationaux. Cette idée n’a de sens qu’envisagée collectivement : si quelqu’un décidait seul de ne pas payer son impôt, il serait taxé d’une majoration, puis sommé de s’acquitter, tandis que la mise en oeuvre collective de cette action déborderait l’exécutif, qui ne serait plus capable de contrecarrer le mouvement. Normalement, la simple menace d’une action de ce genre devrait suffire à dissuader le gouvernement de saborder les services publics, en espérant n’avoir pas l’occasion de passer à l’acte. Mais on ne peut faire valoir la menace d’une action collective (celle-ci ou une autre) qu’en étant unanime.

    (Le texte de La Boétie pour le plaisir)

    http://fr.wikisource.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire/Fran%C3%A7ais_moderne

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    • Je reviens sur ce commentaire un peu brouillon...lourd aussi...Je pense à la révolution orange en Ukraine...complexe, d’après Wikipédia...mais une élection truquée a pu être annulée parce que la police sympathisa avec les militants...la police n’a pas démissionné, mais elle s’est parée du symbole de la révolution orange..la division entre la police et le peuple sur laquelle reposait l’ordre du régime a été dissoute...la police et les citoyens ont cessé ce jour-là de servir le système, par leur unanimité...je pense aux quartiers : tant que la police et les jeunes se tireront dans les pattes, rien ne bougera...bon OK j’arrête...

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