Plateau Tv Bruits - Service public Etat des lieux

lundi 17 novembre 2008 , par tvbruits dans VIDEOS DE TV BRUITS


Plateau enregistré à Friture le 13 novembe 2008

Le grand mouvement de privatisation (dit de libéralisation) a commencé dans les années 80 en France. Au nom de décisions de l’Organisation Mondiale du Commerce ou de directives de l’Union Européenne, de nombreux moyens de productions (biens ou services) qui étaient auparavant du domaine public sont passés dans le domaine privé.

Jusqu’à la fin des années 90, il existait une forte résistance de la population contre les privatisations ou contre la dégradation du service public (le service en soi ou les conditions de travail de ces employés). Le second mandat présidentiel de Jaques Chirac et le début de celui de Nicolas Sarkozy se caractérisent par une dégradation avancée du service public, la résistance de la population est devenue très faible. Allongement de la durée du temps de travail, stagnation des salaires, dégradation des conditions d’embauches, changement des programmes scolaires ... ces réformes ont été mise en place avec une incapacité des syndicats et des travailleurs à s’y opposer de manière efficace.

Novembre 2008, alors que la crise financière entre maintenant dans le champ de l’économie réelle, que des milliards d’argent public ont été injecté dans les banques en faillite, Tv Bruits organisait un plateau télé, dans les locaux de l’Association Friture, ayant pour thème Service public : Etat des lieux.

Invités : Henri de Sud Rail pour la SNCF, Yannick du SNES-FSU pour l’Education Nationale, Nicolas et Pierre de l’AGET-FSE pour les Universités... et le public présent.

Des personnes de Météo-France, de la Poste, d’ATTAC et d’autres de l’Education Nationale étaient attendues mais n’ont pas pu venir.

Première partie

durée 24min

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Deuxième partie

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Troisième partie

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Quatrième partie

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Equipe de Tv Bruits

L’équipe de Tv Bruits sur le pont pour réaliser ce plateau dans le local de Friture :
Annie, Jean-Luc, Corentin, Matthieu, Roberto, Claire, Florence, Clément, Hélène et Kevin.

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4 commentaires

  • Plateau Tv Bruits - Service public Etat des lieux

    par André 19 novembre 2008 20:08

    Je me permets de me livrer à une analyse de ce que j’ai vu, c’est prétentieux, frimeur un peu, facile, mais bon, j’ai envie et puis c’est tout.

    Il y a d’abord les regards ;

    Très souvent, les regards sont vides, ne savent pas où se poser, semblent comme flotter.

    En fait, à qui on parle ? Dans la plupart des interventions, je me suis posé la question. A quel public supposé parlent-ils ? (comme d’hab c’était surtout des mecs). Parlent-ils à ceux et celles qui sont dans la salle, quelques dizaines de personnes, plus ou moins acquises, ou au public de TVbruits ? , à ceux et celles qui regarderont cette émission sur le site ?

    Il m’a semble qu’un fort pourcentage de ce qui a été dit ce soir là était de l’incantation. Le discours militant, les chiffres sont formels, est à 98,78% de l’incantation.

    Or quand on pratique ce sport là dans une salle de 30 personnes, sur Tvbruits.org, ou à TF1 le soir au JT de 20 heures, l’effet n’est pas le même.

    Et comme on est noyé d’incantation dans les médias, nous n’avons de cesse de reproduire cela à petite échelle, entre-nous… Et là c’est vite mortel.

    Je reviens sur « le regard », au début, Corentin tente un lancement de débat. Il fait l’animateur de plateau, mais j’ai l’impression qu’il sait qu’il faut le faire , qu’il en a envie, et qu’en même temps il sait que politiquement ce n’est pas terrible de faire l’animateur sur une télé alternative. Ca fait trop PPDA… Et là son regard flotte, à qui parle-t-il ?
    En fait tout le long ses interventions me donneront l’effet de quelqu’un qui pourrait très bien animer de façon classique, en intervenant comme ça se fait dans la Télé, mais qu’il se retient.

    Après, il y a une disposition du plateau qui est assez destructrice. Jean-Luc et Henri sont comme sur une ile, et les reste des participants et du public est à l’autre bout…

    J’avais écrit avant le plateau des suggestionsque certains trouvaient pertinentes. Mais il n’en reste pas grand choses… snif ! Pourquoi à Tvbruits, ils ne m’écoutent pas, moi qui ai raison sur tout !!!

    Il y a eu l’inévitable bureau des pleurs, oh comme ça va mal, oh comme c’est dur, comme le système est méchant !.Est-ce que c’est le lieu, le moment pour étaler ça . J’ai un doute, à nouveau dénoncer le système, sur un grand média, à une heure de grande écoute… Mais dans ce cadre là ça donne un climat plombant, comme si toute la douleur dite retombait sur ceux qui l’exprimaient… Il y avait quelque chose de profondément triste. Henri tentait avec un certain talent de prendre du recul, de proposer des axes de réflexion, mais ça retombait dans un climat dépressif.

    Vers la fin, j’ai sentis qu’il y aurait eu quelques pistes qui auraient pu s’ouvrir, mais c’était la fin.

    Je critique, je critique, mais qu’est-ce que je propose ? J’ai du mal, je l’avoue. Il faudrait repartir à zéro, réinventer la formule du plateau, peut-être l’appeler d’un autre nom, pour ne pas être dans la tentation de la reproduction des médias dominants, pour être capable d’inventer autre chose. Sachant bien sûr que les moyens sont très réduits, et que ce qu’ils et elles arrivent à faire, avec si peu de moyens, est un véritable exploit. Je dis ils ou elles parce qu’ils y a des femmes dans ce groupe d’aventurier-e-s de l’audiovisuel.

    En fait dans ce genre d’expérience, on cumule plusieurs difficultés. Celle des débats, c’est pour moi une question d’une difficulté inouïe. C’est quoi un débat, quel sens ça à ? Entre cette expression qu’on entend souvent du genre « Ce débat n’a jamais eu lieu » ou « il faudrait un grand débat sur cette question » et le fait de gérer un débat entre 10 personnes pour que chacun-e s’écoute, se parle, il a un néant théorique colossal à franchir.

    Et quand il s’agit de filmer un débat ça pose encore plein d’autres questions, comment le filmer, et une fois qu’on a trouvé le façon de le filmer, il reste à rassembler les moyens en personne et en matériels pour réaliser le projet.

    Tvbruits a ce courage là, cette belle énergie à chaque fois renouvelée pour s’y attaquer.

    Respect et tendresse !

    André

    Répondre

    • Comment échapper au modèle dominant lorsqu’il s’agit de faire un "plateau" sur un média comme Tv Bruits ? Une petite suite à la réflexion d’André.

      Problèmes rencontrés :

      - Les invité-e-s et intervenant-e-s ne se précipitent pas pour s’exprimer sur Tv Bruits. J’imagine que si nous étions France 3 Sud les gens se battraient pour avoir une place et parler. Nous commençons à être connus mais nous sommes encore loin de là. Difficulté d’avoir des gens ou bien l’absence d’invité-e-s prévu-e-s sur ce plateau : parler sur Tv Bruits n’est pas encore considéré comme important.

      Ce qui explique les chaises vides autour d’Henri et moi. Nous attendions pendant l’enregistrement d’éventuels invités retardataires. Nous avons commencé avec plus d’une heure de retard.

      - Disposition de la salle, on doit s’adapter : elle n’a pas été construite pour nous, pour réaliser ce genre de tournage : étroite et longue. Comment aménager cet espace en y plaçant tout le monde de manière égalitaire, les trois caméras, la régie... Ou disposer les caméras, le recul, pouvoir filmer chaque personne, et puis faire en sorte qu’à l’image l’"espace est reconstitué" par le spectateur...

      Comment animer un plateau ?

      Nous refusons de faire semblant d’être les spécialistes en tout, nous ne coupons pas la parole, nous essayons de la faire tourner, nous laissons les explications et les raisonnements se développer...

      Nous ne parlons pas à la place de...

      La parole peut être "prise" par les personnes chargées de la technique, par le public...

      Ce qui ressort de tout cela émane et reflète l’ensemble des personnes présentes et non de ce qu’on fantasmerait qu’elles disent, qu’elles soient.

      Le bureau des pleurs : je n’aime pas cette expression, les personnes font des constats, en quoi ces constats équivalent à des pleurs ?

      Voilà pour l’instant...

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  • (signée par 4000 militants et dont la diffusion se poursuit)

    Unir les luttes contre le gouvernement, le Medef et l’UE du capital

    Les élections prudhomales qui viennent de se tenir constituent un sérieux avertissement à l’ensemble des confédérations syndicales. Le premier enseignement de ce scrutin est en effet le niveau très important de l’abstention (75 %) qui se traduit, si l’on y ajoute les votes blancs ou nuls, par des votes exprimés qui représentent à peine 20 % du corps électoral, alors que les confédérations avaient fait de ces élections leur objectif central du deuxième semestre 2008. Certes, le patronat et le gouvernement n’ont rien fait pour favoriser l’expression des salariés (cela n’étonne personne) mais c’était déjà le cas en 1979 et la participation s’élevait alors à 65 % (et 42 % des voix pour la CGT). Cette abstention massive, lourde de conséquences pour le syndicalisme, traduit en grande partie le désenchantement des salariés vis-à-vis de confédérations qui ne semblent plus en mesure d’assurer la défense des salariés après un quart de siècle de régression sociale euro-formatée, accélérée brutalement par Sarkozy. S’ils ne parviennent à redonner confiance en eux en redressant leur pratique sur la conduite des luttes, la rupture risque de devenir définitive entre les états-majors syndicaux et l’ensemble du monde du travail, syndiqué et non-syndiqué.

    Parallèlement, les salariés ayant voté ont lourdement sanctionné les syndicats les plus marqués dans la collaboration active avec le pouvoir et ont marqué leur volonté de soutenir les organisations les plus ancrées dans la lutte. La CGT a en particulier profité de l’engagement très fort de ses militants à la base qui font tant pour les travailleurs et leurs luttes : c’est là où les syndicats de base impulsent la résistance des travailleurs que la CGT progresse le plus et que la participation est importante.

    Ce constat corrobore ce que nous pouvons observer concernant le développement des luttes dans le pays contre les ravages occasionnés par la casse anti-sociale et anti-démocratique imposée par un gouvernement et une UE aux ordres des grands groupes capitalistes : mort programmée du code du travail, travail le dimanche, retraite à 70 ans, licenciements massifs et délocalisations, casse des services publics et des systèmes solidaires (retraites, sécu), baisse des salaires,... alors que le pouvoir fait payer SA crise aux travailleurs et se sert de celle-ci pour accélérer le subventionnement des grands entreprises privées à coups de centaines de milliards d’euros.

    Dans l’Education Nationale, la gravité de l’attaque du gouvernement appliquant la stratégie européenne de Lisbonne (suppressions à répétition de dizaines de milliers d’emplois et réformes de la Maternelle à l’Université qui sont en train de casser l’Ecole publique et d’interdire l’accès à une éducation de qualité pour les classes populaires) explique qu’après le grand succès de la grève du 20 novembre, les actions continuent de se développer au niveau local, alors même que les états-majors syndicaux ont décidé de renvoyer au mois de janvier un « éventuel » appel à la grève : blocages et manifestations de lycéens dans de nombreuses villes, grèves locales reconductibles, occupation des établissements scolaires avec le soutien des parents, grève des IUT, AG dans les universités... le tout dans le silence organisé par les médias aux ordres.

    Le même silence prévaut d’ailleurs concernant les mobilisations qui se développent dans le secteur automobile dont les grands actionnaires, qui ont accumulé des bénéfices par milliards ces dernières années, profitent de la crise pour sacrifier les travailleurs de France avec le soutien du gouvernement. Chez Renault, Peugeot, Ford, Goodyear ou Michelin, chez les sous-traitants et les équipementiers, le chômage technique, les congés forcés, les suppressions d’emplois et les délocalisations sont à l’ordre du jour contre lesquels les grèves et les manifestations se multiplient.

    Enfin, comment ne pas évoquer les luttes en cours à Météofrance, l’ANPE, l’ONF, l’hôpital, la Poste, Air France, la SNCF, la défense des retraites ou de la sécu, les sans-papiers,… Ou même celles de nombreux secteurs non-salariés comme les pêcheurs ou les petits exploitants agricoles ?

    C’est bien dans tout le pays et dans toutes les couches populaires que montent les résistances et les actions contre la régression sociale sans limite, mais de manière encore dispersée, par corporations ou par branches même si la base en appelle désormais ouvertement à la convergence des luttes. Début décembre, l’intersyndicale de Météo-France, mandatée par des AG massives, écrivait par exemple aux directions confédérales : « Nous sommes d’autre part convaincus que les journées d’action isolées ne peuvent être réellement utiles et positives que si elles offrent en perspective un mouvement unitaire et reconductible. Cela nous semble être l’attente majeure de nombreux secteurs, et considérons qu’il est de votre responsabilité en tant que structures nationales de travailler à cette dynamique commune. » De même, les luttes à la base cherchent à contourner l’inertie des structures nationales en développant des « tous ensemble » locaux entre salariés du public et salariés du privé. C’est ainsi que des manifestations interpro ont été organisées avec succès ces dernières semaines à Strasbourg ou au Havre, ou sont en préparation à Douai le 18 décembre et à Bordeaux le 20.

    Or, quand les luttes se développent, les confédérations ont le devoir d’organiser au niveau national ce que les syndicats parviennent à organiser à la base. C’est ce qu’enseigne tout l’héritage du mouvement ouvrier et syndical, tout l’héritage du syndicalisme de classe qui a permis, de 1936 à 1968, de construire des rapports de force globaux et d’arracher les acquis sociaux du peuple de France. C’est ce que Benoit Frachon expliquait de façon si claire : « le syndicat doit organiser et diriger la lutte de millions de prolétaires qui comptent sur lui. ».

    Le problème est que ces enseignements du syndicalisme de classe sont aujourd’hui reniés par des directions regroupées au sein de la Confédération Européenne des Syndicats qui, intégrée aux institutions officielles de l’UE, est chargée d’accompagner la construction européenne capitaliste. Sous cette tutelle, les états-majors syndicaux ont adopté une stratégie de collaboration entre « partenaires sociaux » et s’opposent à toute construction d’un rapport de force contre la régression sociale. Elles commencent même dans certains cas à attaquer à leurs propres organisations qui résistent à cette dérive comme c’est le cas de l’UL CGT de Douai ou de nombreux syndicats d’entreprises.

    Néanmoins, la pression est aujourd’hui telle que les directions confédérales ont été contraintes d’annoncer une « mobilisation » pour le mois de janvier. Les expériences passées incitent à ne pas se faire d’illusions quant à leur volonté d’engager la lutte ou de défendre les revendications qui montent du terrain, alors qu’il s’agit avant tout pour elles de donner des gages à une base combative qu’il serait suicidaire de se mettre définitivement à dos.

    Mais il est indispensable dans ce contexte d’amplifier la bataille pour le tous ensemble afin d’arracher dans un premier temps un appel à la grève interprofessionnelle permettant d’approfondir les convergences et de préparer la suite en posant clairement la question de la reconductibilité.

    Pour cela, il faut défendre les principes gagnants du syndicalisme de classe et rappeler notamment que l’unité dont les travailleurs ont besoin n’a rien à voir avec le « syndicalisme rassemblé » au sommet qui met toujours le mouvement populaire à la remorque des organisations syndicales les plus jaunissantes (et en particulier de la CFDT dont le principal dirigeant répète à qui veut l’entendre qu’il est contre la globalisation des luttes). La véritable unité qui permet de gagner, c’est celle des travailleurs sur la base de leurs revendications et pour l’action. C’est pourquoi, alors que tous les salariés sont menacés par une même politique appliquée par un même gouvernement, les travailleurs du public doivent massivement soutenir les actions des salariés du privé menacés de licenciements et à l’inverse, ceux du privé doivent refuser le discours de Sarkozy qui présente le démantèlement des services publics comme une nécessité pour "sauver" les emplois du privé.

    A partir de revendications unificatrices portées par les luttes en cours (augmentation des salaires, arrêt des suppressions d’emplois et des délocalisations, défense des services publics, de la Sécu et des retraites, défense de l’Ecole et de l’université en liaison avec la jeunesse, nationalisation des grandes entreprises…), nous appelons à renforcer les liens pour la défense du syndicalisme de classe et le développement d’un Front Syndical de Classe et à multiplier les contacts dans les communes et les départements entre travailleurs, jeunes, militants, syndicats de base pour construire le « tous ensemble en même temps » seul capable d’arrêter Sarkozy, le MEDEF et leur Europe du Capital et d’imposer la satisfaction des aspirations populaires. Avec, sans ou contre les directions syndicales.

    Le 7 décembre 2008

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  • Les organisations syndicales de Météo-France s’adressent aux fédérations de fonctionnaires et aux confédérations

    Toulouse, le 4 décembre 2008

    Chers camarades,

    Nous avons connu à Météo France (établissement public à caractère administratif) un conflit majeur au mois d’octobre, qui était précédé déjà au printemps de 2 périodes de grève respectivement en mars et en juin 2008. Ces conflits ont été portés en intersyndicale (4 syndicats présents à Météo-France) et ont permis de mobiliser très largement, avec lors de chaque « épisode » de grève, un taux de grévistes dépassant les 50%. Mais malgré la lutte des agents de Météo-France avec toutes les organisations syndicales impliquées, Météo France, comme toutes les administrations, subit de plein fouet la RGPP avec des suppressions massives d’effectifs et la fermeture programmée de la moitié des centres départementaux de la météorologie.

    Durant les 15 jours de grève en octobre, et lors des assemblés générales de personnels qui se tenaient quotidiennement en présence de 500 agents de Météo France mais également de personnels d’autres secteurs touchés (Santé, Poste, Education, Equipement, INSEE,...) venus apporter leur soutien, il a clairement été exprimé que seul un vaste mouvement unitaire qui s’inscrit dans la durée pourrait contrer la politique d’un gouvernement dont l’objectif est la casse des services publics et une régression sociale sans précédent (Code du travail, retraite, santé...)

    Les assemblés générales ont mandaté les organisations syndicales représentatives à Météo France, (Solidaires, CGT, FO et CFDT) pour qu’elles interpellent leurs structures nationales respectives afin de construire très rapidement une riposte à la hauteur des attaques. C’est donc l’objet de notre présent courrier, que nous élargissons aux structures non présentes dans notre établissement.

    Nous sommes d’autre part convaincus que les journées d’action isolées ne peuvent être réellement utiles et positives que si elles offrent en perspective un mouvement unitaire et reconductible. Cela nous semble être l’attente majeure de nombreux secteurs, et considérons qu’il est de votre responsabilité en tant que structures nationales de travailler à cette dynamique commune.

    Dans l’attente de votre réponse, nous nous tenons à votre disposition pour une rencontre si vous la jugez utile, et vous transmettons nos sincères amitiés syndicales.


    SPASMET-Solidaires SNM-CGT SNITM-FO CFDT-METEO

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