Soutien à la famille Avetissyan / Laissez les grandir ici

jeudi 11 septembre 2008 dans Paysage Audiovisuel Alternatif d’Occitanie et d’Ailleurs


Deux films.

Une première vidéo tournée par un membre de RESF 32 (Réseau Education Sans Frontières du Gers) en aôut 2008.
Des militants bénévoles du réseau informent sur des marchés.... Témoignages.
Duréé : 11 minutes

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"LAISSEZ LES GRANDIR ICI !"
Par le Collectif des cinéastes pour les "sans-papiers" :
http://www.educationsansfrontieres.org

Durée : 3 minutes

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Professionnels du cinéma et de l’audiovisuel en soutien au Réseau Education Sans Frontières et à tous les « sans-papiers » de France.

Dans les écoles, les collèges et les lycées, un grand mouvement de solidarité entoure les enfants d’hommes et de femmes sans-papiers menacés d’expulsion.

Ce mouvement est essentiel à la société française : les enfants des écoles, ce sont les enfants de ce pays, ce sont les enfants de la République.

A titre individuel ou au sein d’associations, des cinéastes se sont engagés en parrainant et en protégeant ces familles en difficulté et en danger.

La décision de faire un film collectif s’est vite imposée à nous.

Pour réaliser ce film, nous nous sommes adressés au Réseau Éducation Sans Frontière (RESF) et à des enseignants, qui nous ont présenté certains de leurs élèves, des enfants de ceux qu’on appelle « sans-papiers ».

Avec l’accord de leurs parents, nous avons travaillé avec eux en ateliers d’écriture. Les enfants ont raconté leurs situations, confronté leurs expériences. De ces échanges est né un texte (voir pétition à signer), de ce texte est né un film. LEUR film. Une forme simple qui porte leur parole et leur histoire. Une histoire de peur et de souffrance.

Les enfants ont participé à ce travail avec leur passion et leurs espoirs. Espoir de voir cesser l’arbitraire, qui fait toujours d’eux des enfants de « sans-papiers », des enfants de déboutés. Espoir de vivre sans la peur quotidienne d’être expulsés. Passion d’apprendre et de grandir dans un pays qui est le leur comme il est le nôtre. Ces enfants doivent vivre parmi nous. Il est aujourd’hui urgent d’affirmer :

"Laissez les grandir ici !"

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1 commentaire

  • 10 septembre 2008

    DECLARATION :

    APRES LA CHASSE A L’ENFANT , LA CHASSE AUX SANS PAPIERS,

    LA CHASSE AUX MILITANTS ?

    Appels à la dissolution du RESF par le porte-parole de l’UMP, détention d’ex-retenus de Vincennes accusés d’être les auteurs de l’incendie de la prison administrative de Vincennes, annonce de dépôt de plainte début août contre SOS soutien aux Sans papiers pour des propos que le militant accusé nie avoir tenus, menaces de poursuites contre un élu du Jura « coupable » d’avoir dénoncé par voie de presse la "rafle" d’une famille sans papiers, poursuites contre le Collectif de soutien aux sans papiers d’Ille-et-Villaine pour le contenu de trois tracts jugés diffamatoires à l’égard de la police aux frontières… Venant après d’autres faits de même nature, cette accélération prouve à l’évidence que les ministres Hortefeux et Alliot-Marie entendent placer les mois qui viennent sous le signe de la menace, voire de la répression à l’égard de ceux qui combattent leur politique de chasse aux étrangers sans papiers.

    Il est clair, en effet, que par delà la diversité des faits et des incriminations, ces mises en causes ont pour objectif de museler toute opposition à la politique gouvernementale d’expulsions massives et brutales, assortie d’objectifs chiffrés à l’unité près, qui conduit à des drames de plus en plus insupportables pour les personnes sans papiers. Drames inutiles qui révoltent la population française dès qu’elle en prend connaissance.

    Sans nécessairement reprendre à leur compte les propos ou les actions des personnes ou des organisations poursuivies, les associations, les syndicats, les partis politiques et les particuliers signataires dénoncent les menaces que le gouvernement fait peser sur les libertés publiques en traquant ainsi les sans papiers et en abusant des poursuites contre ceux qui s’opposent à cette logique répressive.

    Ils affirment en particulier leur solidarité avec les militants accusés d’être les auteurs de tracts mettant en cause l’action de la Police de l’Air et des Frontières (PAF) qui seront traduits devant le tribunal correctionnel de Rennes le 19 septembre. Au-delà de ce qui leur est formellement reproché, leur éventuelle condamnation serait une remise en cause de la liberté d’expression et une attaque contre tous les citoyens qui, partout en France, sont solidaires des étrangers menacés et se dressent au nom des droits de l’Homme contre la politique inhumaine du gouvernement en matière d’immigration. Nous ne l’accepterions pas.


    ATTAC, FCPE, GISTI, LDH, RESF, FSU, SOLIDAIRES, SUD-EDUCATION,

    UNSA-EDUCATION, UNSEN-CGT, LCR, PARTI SOCIALISTE , PCF, LES VERTS

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